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Notre projet
Inclure les enfants et les familles
Le projet du Collectif Maison Raspail se veut ouvert à toutes et tous et souhaite en particulier inclure les enfants, les écoles et un public familial à travers des animations qui, au travers de leur actualité, font écho à certaines questions qui préoccupaient aussi bien les Raspail que Poulaille.
Les animations scientifiques du collectif rencontrent un franc succès auprès du jeune public et des familles. Par ailleurs, un partenariat avec les centres socio culturels de Cachan (la Maison Cousté, les centres Lamartine et La Plaine) se construit, dont la manifestation première sera le "rallye des familles" le 8 juin prochain, grande chasse au trésor dans le Parc Raspail avec épreuves sportives et questions historiques ! C'est aussi pourquoi nous construisons un "parcours enfants", ainsi qu'un "parcours débat" pour l'exposition que le Collectif prépare avec le soutien de la ville de Cachan et qui aura lieu à l’automne à la Maison Raspail. Cette exposition donnera à voir des documents et des objets patrimoniaux, traces des travaux et actions de Raspail et de Poulaille, tout en montrant que leurs engagements d'hier se retrouvent dans ceux d’aujourd'hui.
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Histoire
Le microscope, l'œil de Raspail
Parmi les révolutions qui ont marqué le XIXème siècle, il en est une, dans le domaine des sciences, que l’on peut attribuer, au moins en partie, à François-Vincent Raspail: celle qui a vu le microscope devenir l’outil principal de l’investigation et de la découverte chez les botanistes, les biologistes et les médecins français. Si le microscope est alors connu depuis plus d’un siècle, et même « à la mode » chez les botanistes, son utilisation est découragée par d’éminents scientifiques de l’époque. En effet, le microscope de la première moitié du siècle est très imparfait. En plus d’être peu puissant, les lentilles qu’il utilise ne sont pas achromatiques, c’est-à-dire que les déviations des rayons lumineux qui les traversent dépendent de leur couleur. Une observation à la lumière solaire créé alors des phénomènes d’irisation très trompeurs. Mais au-delà des insuffisances techniques, ce sont les techniques de préparation des échantillons qui sont trop rudimentaires. La nature délicate des membranes des cellules, les propriétés de réfraction (la déviation des rayons lumineux à la traversées de milieux transparents) trop similaires du contenu et des parois des cellules, leur même apparence granulaire, tout compliquait considérablement l’interprétation qui pouvait être faite des observations au microscope, reléguant celui-ci à « un moyen de satisfaire la curiosité, l’amusement, presqu’un jouet »
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Premier semestre 2024
Programmation
Animations
(Maison Raspail)
- Samedi 4 mai, 15h-19h
- Atelier de lecture Audoux/Poulaille à 15h
- Animation scientifique 15h à 19h
- Visites des expositions Raspail et Poulaille à 17h et 18h
- Goûter et buvette
- Samedi 8 Juin, 15h-19h
- Samedi 6 Juillet, 15h-19h
Réunions plénières du Collectif
(Maison Raspail)
- Jeudi 2 mai, 19-21h
- Jeudi 30 mai, 19-21h
Comité de pilotage
(En mairie)
Agenda partagé
Retrouvez toutes nos dates sur notre agenda partagé.
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Plus de dates
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Et bientôt ...
Atelier de lecture Marguerite Audoux/Henry Poulaille
Le 4 mai prochain à 15h, le Collectif Maison Raspail vous propose un atelier de lecture à trois voix autour de textes de Marguerite Audoux et d'Henry Poulaille. Dans la littérature prolétarienne de la première moitié du XXe siècle, les personnages féminins exercent différents petits métiers : ouvrières à l’usine, blanchisseuses, canneuses de chaise et, ce qui nous intéresse pour l’atelier du 4 mai, couturières. L’écrivaine la plus remarquée entre les années 1910 et 1920 pour avoir écrit sur le sujet est Marguerite Audoux. Elle-même couturière à Paris, elle publie le roman L’Atelier de Marie-Claire (1920), inspiré de son expérience vécue. À travers son regard, c’est tout un petit monde ouvrier qui est dépeint : la pénibilité du travail, l’intensité du rythme de production et les solidarités qui se nouent entre les couturières et leurs patrons. La lecture proposée ce samedi 4 mai, à 15 h, se focalise sur les violences subies par ces femmes et le rôle que joue l’atelier dans le récit.
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