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La maison Raspail

Collectif Maison Raspail

Janvier 2025, Newsletter #22
Maison Raspail  Cachan
Notre projet

Très bonne année 2025 à la maison Raspail !


La préfiguration de l’avenir de la maison Raspail continue ! Sur la lancée de nos animations et de nos propositions de l’année dernière, le dernier Comité de pilotage, qui nous réunit avec des élus et les services concernés de la Ville, a confirmé la volonté commune de co-construire un tiers lieu culturel et convivial, guidé par l’histoire et le patrimoine, la convivialité, l’esprit de solidarité et d’éducation populaire. C’est en ce sens qu’un dossier pour obtenir le label « Maison des Illustres » a été déposé au ministère de la Culture. C’est aussi dans cette perspective qu’un partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratif (ENSAD) est en cours de formalisation pour un travail d’étudiants. Heureux du succès du « chœur d’aventure » de l’an dernier autour du fonds Poulaille, nous renouvelons aussi nos liens avec Anis-Gras/Le lieu de l’Autre (Arcueil), n’hésitez pas à vous joindre à cette chorale. Et nous aurons le plaisir de ré-ouvrir la maison Raspail le samedi 8 mars et de reprendre ainsi le rythme de nos animations mensuelles. Venez nous voir pour participer à l’aventure !
 

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Statue de Gustave Flaubert (photo Léopold Bernstamm)
Histoire

Raspail chez Flaubert ou le diable dans un bénitier !


En janvier 1846, Gustave Flaubert, âgé de 25 ans, perdait son père des suites d’une infection. La mort d’Achille Cléophas Flaubert, médecin et chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Rouen suscite l’émotion dans la ville et parmi ses patients, dont beaucoup sont ouvriers. Car s’il est un brillant représentant de la médecine orthodoxe et bardé de diplômes, le père de Flaubert se soucie néanmoins du bien-être de ses patients et ne compte pas ses heures auprès des malades les plus démunis, proposant (comme Raspail à la même époque) des créneaux de consultation gratuite. Gustave, très affecté par la disparition de son père, se rend à Paris pour régler quelques affaires liées à ce décès, et apprend lors de son séjour que sa sœur Caroline, qui vient d’accoucher d’une petite fille, a contracté une fièvre puerpérale et est au plus mal. Il quitte alors précipitamment son ami Maxime Du Camp, avec lequel il passe ses journées, pour regagner Rouen. Deux jours après, vers 11h du soir, Maxime reçoit la visite d’un vieil oncle de Gustave, porteur d’une lettre de Madame Flaubert le chargeant « de faire partir Raspail immédiatement pour Rouen, parce que Caroline allait mourir et que lui seul peut-être saurait la sauver »  

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Agenda
Printemps 2025

Programmation


Animations
(Maison Raspail)
  • Samedi 8 mars 2025, 15h-19h
    • Conférence sur la " littérature prolétarienne féminine "
      Atelier Maquette
      Visite de la Maison Raspail
      Goûter et Buvette
  • Samedi 5 avril 2025, 15h-19h
    • Atelier autour de la Bièvre
      Animation Jour de la Terre
  • Samedi 3 mai 2025, 15h-19h
Réunions plénières du Collectif
(Maison Raspail)
  • Jeudi 13 février, 19-21h
  • Jeudi 13 mars, 19-21h
Comité de pilotage
(En mairie)
  • Mercredi 12 mars à 16h
Agenda partagé
Retrouvez toutes nos dates sur notre agenda partagé.

    Plus de dates
    Litterature prolétarienne féminine
    Et bientôt ...

    À la découverte de la littérature prolétarienne féminine


    Le samedi 8 mars 2025 à 15h, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes et jour de reprise de ses animations, le Collectif maison Raspail vous invite à la découverte de la littérature prolétarienne féminine à travers une conférence/discussion donnée par Li Lambert, auteure d’un mémoire intitulé Faire corps ? La littérature prolétarienne féminine au début du XXe siècle (1907-1933). Il est difficile de citer des noms d’autrices prolétariennes, tant celles-ci ont été invisibilisées par l’histoire littéraire. Pourtant, de nombreuses femmes exerçant de petits métiers ont écrit sur leur vie et leur travail : des ouvrières, couturières, employées, paysannes, servantes, institutrices, etc. Li Lambert nous propose de découvrir cette littérature féminine dans la première moitié du XXe siècle, aujourd’hui oubliée mais dont les textes peuvent résonner avec des sujets contemporains. Venez nombreuses et nombreux assister à cette conférence organisée par le fonds Poulaille !

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